La chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE) relevant de l’UTICA a organisé, jeudi 31 janvier 2019 en coopération avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), une rencontre-débat sur le thème : « Comprendre l’écosystème startup et ses tendances ».
Ouvrant les travaux de cette rencontre-débat, Leila Belkhiria Jabeur Présidente de la Chambre nationale des femmes chef d’entreprise, a souligné que plus que la moitié (60%) des diplômés de l’enseignement supérieur en Tunisie sont des femmes et qu’elles représentent 40% des chômeurs diplômés du supérieur. Elle a ajouté que les start-up pourraient offrir des opportunités énormes d’emplois aux jeunes femmes diplômées qui disposent de compétences pouvant leur permettre de lancer leurs propres projets.
La Présidente de la CNFCE a annoncé que la chambre syndicale prépare une stratégie pour la promotion de l’entreprise gérée par les femmes et à haute valeur ajoutée et que la CNFCE se propose d’accompagner les startups par un soutien à l’accès au financement à travers ses divers partenaires.
M. Habib Dabbabi, secrétaire d’Etat chargé des petites et moyennes entreprises a présenté la loi sur les startup entrée en vigueur. Cette loi met en place un nouveau cadre juridique pour les startups est une composante de la stratégie nationale des start-up et vise à faire de
la Tunisie, une destination privilégiée pour les investisseurs dans le domaine des TIC.
Environ 58% des start-up tunisiennes sont des unités exportatrices et 20% de leurs exportations sont destinées à l’Europe, 21% à l’Afrique, 7,5% au le Moyen- Orient et 5% pour l’Amérique du nord, c’est pourquoi il est aujourd’hui nécessaire que la Tunisie change son modèle de développement qui date des années 70 et la
loi sur les startups s’intègre dans cette vision.
